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A Bélingard, au coeur de Monbazillac, l’adaptation est quotidienne

Après la vague de restructuration et de modernisation du vignoble engagée par Pierre de Bosredon dans les années 1960 / 1970, il appartenait à Laurent de Bosredon d’adapter ces vignobles et les chais pour faire de Bélingard un fleuron de Bergerac et Monbazillac.

CuvesLors de son retour sur le domaine familial au tournant des années 1980, Laurent s’est formé à l’Institut d’œnologie à Bordeaux.
Cette formation et quelques rencontres marquantes avec Max et Denis Dubourdieu l’on conduit à introduire dès 1983, les techniques à l’époque confidentielles de « macération pelliculaires » de raisins blancs.
Ceci s’est accompagné de la thermorégulation des cuves aujourd’hui généralisée.

En 1985, un acteur majeur du Vignoble de Bordeaux est entré au Château Bélingard pour apporter ses conseils. Le professeur Yves Glories, unanimement reconnu comme un très grand œnologue et un grand scientifique, disparu précocement, a initié les équipes de Bélingard à la connaissance des techniques de mesure de l’accumulation des « composés phénoliques », et aux prémices de la micro oxygénation.

En 1986, les premières vinifications en futs de chêne de Blancs Secs de Bergerac et de liquoreux de Monbazillac, comme l’élevage des rouges en barriques ont conduit à l’élaboration des cuvées emblématiques dédiées à Blanche de Bosredon, grand-mère de Laurent.

barrique-testeur-BDC’est au cours des années 1990 que les micro oxygénations développées par Patrick Ducourneau ont été intégrées parmi les outils de vinification au Château Bélingard.
C’est à la même époque que l’utilisation des lies et des bourbes, concentrés de biomasse levurienne et bactérienne, est devenu l’un des axes majeurs des techniques de vinification. L’acquisition d’un filtre presse rapidement adapté pour servir également de clarificateur, a fait entrer Château Bélingard dans l’univers de l’élevage sur lies.

Un élément important au cours de ces années 1990 a consisté en la généralisation des vendanges nocturnes grâce aux machines à vendanger. Cela apporte fraicheur des raisins et meilleure extraction.

Pour conforter la reconnaissance des vins du Château Bélingard en France et dans de nombreux pays, la recherche du respect du fruit n’a pas cessé au cours des années suivantes.

Entre 2000 et 2003, toute la réception de la vendange a été revue, en permettant aux raisins d’arriver dans des pressoirs pneumatiques de nouvelle génération sans subir de « traumatismes ».
Ainsi a été mise en place une réception originale des raisins qui, à l’aide de multiples tapis roulants, dépose les précieuses grappes délicatement dans les pressoirs.

La mise en place du pressurage contrôlé par la pression millibarique ainsi que par la mesure de la conductivité électrique des moûts a affiné le process.

Et les rouges direz-vous !

bouteille-1942-BDAdepte de l’extraction phénolique des raisins rouges par la technique du « remontage » plutôt que celle plus agressive du « Pigeage » l’équipe de Bélingard a cherché à résoudre le problème du fractionnement des « remontages » (Pomper le jus à la base de la cuve pour arroser les raisins flottants en haut).

C’est ainsi que, parmi les tous premiers en Europe, Château Bélingard s’est doté d’un système de pompage automatique piloté par des automates programmables permettant de fractionner presque sans limite le nombre de remontages et le volume remonté quotidiennement. Concrètement ces pompes (destinées au préalable au lavage des pommes de terre) transfèrent pendant une fraction de temps du jus du bas de la cuve vers le haut. Cette technique a considérablement amélioré nos capacités de maitriser l’extraction des tanins et anthocyanes (pigments de couleur) dans nos vins.
Parallèlement les techniques de débourbage de nos moûts en blancs et rouges grâce à la flottation se sont généralisées grâce à l’acquisition d’un « flottateur » en 2007.

Aujourd’hui, toujours dans la lignée de notre certification HVE, Château Bélingard s’efforce d’utiliser les techniques les plus sophistiquées de la BIO chimie en pratiquant la co-inoculation des moûts de rouge en fermentation avec des bactéries lactiques agents de la FML.

En 2014 et 2015 c’est au tour de la BIO PROTECTION de faire son entrée dans notre panel.
L’objectif est de limiter voire de supprimer l’emploi du Soufre (SO2) comme agent de protection antibactérien et antioxydant sur nos raisins lors de la récolte. Les levures et bactéries que nous introduisons dès la récolte ont pour objectif d’« occuper le terrain » afin de barrer la route aux micros organismes défectueux. Les premiers résultats laissent entrevoir de grandes perspectives.

Ce catalogue un peu à la Prévert, n’est que l’illustration du soin constant, du souci permanent que Château Bélingard et ses équipes mettent à l’élaboration de Grands Vins Blancs et Rouges de Bergerac et des Vins liquoreux de Monbazillac.

Cet engagement est le témoignage de la volonté de produire de Grands Vins pour votre plaisir.

chai de Chateau Belingard